Le dernier trimestre 2016 aura été très chargé et animé sur tous les plans : économique, politique, géopolitique, et boursier. Elections américaines, referendum en Italie, réunions des banques centrales (Banque Centrale Européenne, Banque du Japon, La Réserve fédérale : FED), tensions politiques au Moyen-Orient, attentats de Berlin et Istanbul, etc… Ces évènements, pourtant majeurs, n’ont pas réellement perturbé le marché. Au contraire, leurs issues ont été bien accueillies par les investisseurs, et l’année 2016 se termine dans un climat positif avec une hausse des actions sur l’ensemble des places boursières mondiales.
Les investisseurs auraient-ils préféré tourner les yeux vers les fêtes de fin d’année ?
On pourrait penser que le récent rebond des marchés est infondé et qu’il s’agit essentiellement d’une euphorie liée à ce qu’on appelle « le rallye de fin d’année ». Or, ce n’est pas nécessairement le cas. Cette embellie se justifie en effet par plusieurs raisons :
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L’élection de M. TRUMP aux Etats-Unis, considérée comme une surprise, a eu un effet bénéfique sur le marché, grâce à un programme ambitieux qui plait bien aux investisseurs.
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Le référendum en Italie s’est soldé par une défaite de M. RENZI, mais ce scénario avait déjà été intégré par le marché depuis des mois.
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Le cas du « Brexit » suscite l’attentisme des investisseurs mais ne laisse présager aucune issue défavorable. Ces derniers ne se focalisent pas sur ce risque pour le moment, évalué comme incertain et de long terme.
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La banque centrale européenne continue son programme de soutien monétaire avec une extension jusqu’en décembre 2017.
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La réserve fédérale américaine a fini par augmenter ses taux après de bonnes publications sur les chiffres de l’ emploi, de la croissance, et de l’inflation.
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Enfin, malheureusement, les tensions géopolitiques, liées notamment aux attentats, sont devenues aujourd’hui un facteur auquel les investisseurs commencent à s’habituer…
Qu’attendre de l’année 2017 ?
Le calendrier de l’année 2017 devrait être aussi rythmé que 2016, à commencer par les publications des résultats des entreprises, le lancement effectif du Brexit, l’investiture de M. TRUMP à la maison blanche et l’impact de son programme sur l’économie américaine et le commerce international, les élections législatives en Europe (Pays‐Bas, Allemagne, France, Italie), la poursuite de la hausse des taux aux États-Unis, et l’élection présidentielle en France.
Dans ce contexte riche et dense, la notion de diversification, en termes d’allocation d’actifs et de stratégie de gestion, se doit d’être plus que jamais au cœur de la construction de portefeuille afin de tirer partie des meilleures opportunités.
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