L’exercice 2018, quand bien même rythmé par un début d’année pourvu de bons fondamentaux macro-économiques, devrait faire preuve d’une volatilité croissante, en comparaison avec les dernières années où celle-ci était restée à des niveaux très faibles. C’est en ce sens que nous avons pu observer, durant les mois de Février et Mars, quelques corrections sur les marchés boursiers mondiaux.
En effet, après une très bonne année 2017 sur les marchés actions, de nombreux investisseurs ont profité des dernières semaines pour prendre des bénéfices. Il faut toutefois se souvenir que les résultats des entreprises restent solides et les indicateurs économiques sont dans le vert à la fois aux Etats-Unis et en zone euro.Cela peut paraître étrange, mais ce sont finalement ces bons indicateurs « long terme », couplés à une légère hausse des taux, qui ont poussé les investisseurs à sécuriser leurs plus-values, alors que ces derniers étaient devenus trop impatients face à l’absence de nouvelles « court et moyen terme ».
En conclusion, ces mouvements résultent donc d’une prise de bénéfices technique après une forte hausse des marchés et non d’une correction conjoncturelle alarmante.Cela ne modifie d’ailleurs pas notre positionnement qui reste en faveur de fonds flexibles internationaux, mais également de performance absolue, capables d’une part d’identifier des opportunités sur toutes les classes d’actifs en tentant d’être décorrélés au maximum de l’évolution des marchés, mais également qui permettent d’amortir les phases plus chahutées à travers une diversification accrue, tel que le montre le tableau suivant :
* Entre le 23/01/2018, début de la correction, et le 12/03/2018
